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KONGO: Prière et adoration en temps de guerre, une ineptie?

Updated: Oct 10, 2021

Pourquoi les combattants dans la diaspora sont inspirés d'abolir les concerts alors que le Léopard ne ramène plus de coupes? Une brève balade dans les secrets de la science initiatique... LOL


Du fond de son Canton de Vaud, je revois sur sa page Fakebook les propos empreints de mépris, à la limite de la haine, de cette dame d'origine congolaise critiquant les Kongomani pour leur ferveur religieuse. Voir les Kongomani s'investir autant dans ce qui est communément désigné comme la «prière» relève du mystère le plus obscur pour cette activiste qui affirme lutter pour la libération de son pays «occupé» par le petit Rwanda. Pourquoi «les mulets congolais», comme elle les désigne, passent-ils autant de temps à prier, alors qu'ils devraient travailler pour sortir de la misère et de la guerre, semble être une question existentielle pour elle. On entendrait presqu'un alter ego de Marie-Antoinette au moment des émeutes lors de la révolution française suggérer aux révolutionnaires affamés de la brioche pour pallier le manque de pain! Avant de se voir trancher la tête quelques jours plus tard...



Que dire de ce musicien quatre fois célèbre sur l'échelle continentale lorsqu'il fustige les Kongomani pour leur attachement à Dieu en temps de guerre. L'artiste martial à temps partiel, pour ses seules danseuses, estime que les Kongomani devraient s'équiper en avions de chasse et autres chars de combat pour bouter l'ennemi dehors. Au lieu de pleurnicher ou de passer des journées entières dans des églisettes de réveil.


Ces réflexions sont récurrentes dans les milieux bien pensants de l'intérieur comme de l'extérieur du pays. Des milieux imbus d'une rationalité du dimanche qui éprouvent presqu'un sentiment d'accomplissement à descendre cette ferveur des Kongomani pour le fait Divin.



Tout ceci peut effectivement avoir du sens. Jusqu'au moment où des faits singuliers nous poussent à nous interroger sérieusement.


Comment, en effet, comprendre que ce pays ait pu résister à la toute puissante armée américaine et tenir pendant une trentaine d'années contre une balkanisation promise, sans armée? Un pays qui avait vu son armée, autres fois l'une des plus puissantes du continent, réduite à sa plus simple expression après un étrange embargo généralisé par des pays occidentaux. Juste avant l'attaque de ses voisins d'obédience anglo-saxonne. Des voisins directement contrôlés par...le grand Satan américain.


Le terme «grand Satan américain» peut prêter à sourire. Mais en observant les méthodes auxquelles les occidentaux recourent en Afrique avant de déclencher leur artillerie sur leur proie, on a plus du tout envie de rire. Il ne s'agit pas ici des média-mensonges théorisés par Colon. Cette fameuse guerre de la com et de la diabolisation systématique d'un pays ciblé avant l'attaque.



Il s'agit ici d'une constante étrange dans la tactique des puissances occidentales avant de déclencher un enfer sur un pays africain. Celle de provoquer la débauche sexuelle au sein de la société visée. C'est ce que j'appelle la stratégie Mapuka. En souvenir du délire ivoirien à la limite du porno qui avait atteint toutes les couches de la société vers la fin des années 90. Un délire dans une pratique décomplexée des danses incroyablement obscènes. Au vu et au su de tout le monde. Cela pouvait avoir lieu en plein air comme dans les locaux d'une représentation diplomatique à Paris, en présence des enfants. La suite en Côte d'ivoire, on la connaît. Un carnage dont les effets ont du mal cicatriser encore aujourd'hui.


Quelques années plus tôt, c'est la RDC qui avait eu droit à une invasion exemplaire dont les millions de morts se comptent encore en ce moment précis. Les sévices sexuels sont une caractéristique particulière, une signature, de cette invasion barbare du monde anglo-saxon. Et ce n'est pas notre artiste musicien qui reniera le genre de musique et de danses qu'il avait concocté personnellement dans les années qui avaient précédé l'attaque anglo-saxonne du pays. Même si, le connaissant, il ne manquera pas d'esquiver sa responsabilité en se repliant dans son mode victimaire si caractéristique de sa personnalité. Et en exigeant le lien de cause à effet entre ses mœurs relâchés qu'il véhicule au travers de sa musique et les bombes qui tombent sur la RDC.



Pour les initiés, il y a un lien d'un genre particulier entre deux influences planétaires complémentaires dans le zodiaque. Mars et Vénus. Mars dans son aspect supérieur régit la performance ou la combativité. Dans son aspect inférieur, la violence ou la guerre. Vénus, quant à elle, régit la romance ou l'amour dans son aspect supérieur. Et la sensualité ou l'obscénité sexuelle, dans son aspect inférieur. Et les deux planètes sont liées par leurs aspects respectifs. Vénus inférieur est liée à Mars inférieur. Et Mars supérieur est lié à Venus supérieure.


Pour causer des guerres, les puissances de ce monde savent qu'ils peuvent faire entrer Mars inférieur en irruption en excitant Vénus inférieure. Par des pratiques obscènes généralisées au sein d'une société, comme la musique des Tshala Mwana, Koffi et autres Wera, Vénus inférieure se réveille pour entraîner Mars inférieur. Et c'est la guerre...


A contrario, la musique d'antan, celle d'Eyenga Moseka, Rochereau et autres Tshamala, avait vocation à éveiller Vénus supérieure avec son caractère lié à la romance. Elle, activait Mars supérieur avec son caractère lié à la performance. C'est ainsi que le Léopard sacré ramenait des coupes et présentait à la face du monde une économie performante et une armée disciplinée.



Si la romance est capable d'amener une nation vers des hauteurs matérielles, là où l'obscénité conduit à la violence, surtout sexuelle, l'Amour Divin exprimé au travers de l'adoration est une puissance nucléaire capable d'arrêter la guerre. Une guerre qui ne peut prospérer que lorsque les conditions de dépravation morale et spirituelle sont réunies. Des expériences ont d'ailleurs été effectuées dans des villes à forte criminalité, comme New York, où l'on a vérifié qu'une telle criminalité pouvait sensiblement baisser lorsque l'on amenait un groupe relativement important de personnes à entrer dans un état méditatif...


On le voit. Sans une connaissance profonde des choses, la critique de notre artiste martial et partial est très aisée. Et beaucoup tombent dans ce piège. C'est le cas de notre compatriote du Canton de Vau qui, du haut de sa condescendance envers ses frères et ses sœurs restés dans un pays déchiré, ne s'est jamais demandée pourquoi la Suisse présente un drapeau avec une croix dessus. Pourquoi cette croix est une croix à branches égales en taille. Pourquoi la Constitution de la belle confédération helvétique déclare la Suisse une nation sous DIEU. Ces questions peuvent sembler triviales mais ceux qui ont pris la peine d'étudier le sens caché des textes et des symboles qui régissent les nations savent qu'elles ont leur pesant d'or. Il y a une différence fondamentale entre la Suisse et, par exemple, le Canada. Le Canada qui est son opposé à tous les points de vue. Une mafia constitutionnelle. Mais surtout un enfer très organisé.



Ainsi donc, notre sœur préfère s'étonner de voir que les choses ne fonctionnent pas aussi bien chez elle comme elle est habituée à les voir en Suisse. Tandis qu'elle fustige ses frères et ses sœurs qui perdent leur temps à «prier» au lieu de chercher du travail comme on le fait en Suisse où il suffit d'envoyer un CV pour obtenir une réponse bonne ou mauvaise. Ou encore de bouter les puissances occupantes dehors...afin qu'elle puisse retourner au pays.


Certes, les églises de réveil qui pilulent au Kongo, et partout ailleurs d'ailleurs, ne sont pas des modèles. Elles peuvent être elles-mêmes des bastions d'une immoralité sexuelle sanctifiée. Les scandales à répétition auxquels on assiste ne sont d'ailleurs que l'expression du dérèglement général dans lequel baigne le pays et qui n'épargne pas ces églises. Des églises qui montrent bien qu'elles sont tout sauf une oeuvre de DIEU. Pour autant, faut-il jeter le bébé Jésus avec l'eau du bain? C'est ici qu'il faut séparer le fait Divin de toutes ces organisations qui ont la prétention de Le représenter alors qu'elles ne sont en général que des synagogues de Satan.


Des êtres sincères existent néanmoins dans la ferveur de leur adoration lorsqu'elles parviennent à verser des larmes quand elles entrent dans la présence de DIEU ou que même des enfants en très bas âges exhibent des pas de danse au son des louanges particulièrement inspirantes. Une telle extase suffit pour produire le miracle recherché et arrêter les canons de l'enfer. Car DIEU est Esprit. Il a besoin des gens qui l'adorent en esprit et en vérité. Et la bataille est véritablement à l'Éternel. Car il faut savoir que Mars et Vénus sont d'abord des esprits... LOL.


Bukoko IKOKI,

Citoyen ordinaire.












 
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