Pourquoi voulez-vous absolument que les belges se prononcent sur vos problèmes ? 60 ans après «l'indépendance»...
Aujourd'hui le congolais est réduit à aller chercher son identité dans des musées en Europe. Quand un autre tient mordicus à ce que le nombril de son État soit enterré à Berlin avec ce que cela implique comme malédiction. Berlin qui, soit dit en passant, place la statue de Lumumba ligoté, pieds nus, assis par terre, dans un parc. Sans que le Congolais ne s'en offusque. Demain, ira-t-il chercher son identité dans un zoo?
Les lois de la République sont suffisamment claires sur la question de la nationalité d'origine en RDC. Nul besoin de remonter au déluge, de recourir honteusement à Stanley, ou d'implorer Léopold 2, pour déterminer qui est Congolais d'origine et qui ne l'est pas.
Pour régler les questions de la nationalité, il faut appliquer la loi. Comme dans le reste du monde. Sauf apparemment chez le nègre qui ne semble pas avoir un rapport sérieux avec l'écrit.
La nationalité d'origine en RDC est le propre des groupes ethniques au sens de l'article 10 de la Constitution.
Les TUTSI ne sont pas un groupe ethnique. Sauf si quelqu'un decide d'en faire un comme je le lis dans vos propos. Il n'existe au Rwanda et au Burundi ni terre TUTSI ni langue TUTSI. C'est une caste aristocratique régie par une institution historiquement établie, connue sous le nom d'UBUHAKE qui fait des HUTU de la caste appariée des serfs. Depuis le 15 ème siècle.
La RDC qui est une République égalitaire et qui adhère à la déclaration universelle des droits de la personne humaine ne reconnaît pas de castes. Certainement pas de castes aristocratiques. L'égalité en droit et en dignité dès la naissance étant protégée par la loi pour tous les citoyens.
Nul ne peut donc se prévaloir de sa qualité de seigneur TUTSI en RDC. C'est illégal, voire anti-constitutionnel. Cela est valable pour les HUTU qui ne peuvent se prévaloir de leur qualité de serf qu'ils ont établie avec les nomades hamites dans le cadre de cette institution de l'UBUHAKE. L'UBUHAKE n'existe pas au KONGO.
Quant aux BANYARWANDA en général, il est en revanche juste de considérer le royaume tampon de l'URUGWANDA que vous mentionnez. Parce qu'il exclut toute connexité avec les ethnies établies sur le territoire congolais suivant l'article 10 de la constitution.
Contrairement à un MUNYANGA de «Brazza» ou à un MUNGBANDI de «Bangui», un MUNYARWANDA ne peut donc prétendre à la nationalité congolaise d'origine suivant cet article dès lors que ce groupe ethnique ne compte pas des personnes et un territoire sur le sol congolais. Le Kinyarwanda n'est effectivement pas une langue endogène à cet espace. Les BANYARWANDA pour des raisons géographiques incontestables n'ont pas de terre au KONGO.
*Sauf si le congolais décide d'attribuer une terre à des BANYARWANDA...* Le connaissant, avec sa légèreté, sa paresse mentale et sa capacité à s'embrouiller, il en est franchement capable.
De surcroît, un MUNYARWANDA ne peut pas non plus prétendre à la nationalité congolaise d'acquisition simple. Ce, étant donné que la nationalité rwandaise est indestructible alors que la nationalité congolaise est exclusive.
Il faut donc sortir de cet infantilisme avilissant et faire comme tout le monde : appliquer la loi.
Dura lex sed lex.
Citoyen ordinaire.
As of The Sun of Righteousness, we do not accuse. Neither do we judge, nor condemn. We do not stone. We do not curse. We bless our enemies and persecutors. While we let the dead bury their own dead, as we pick up our Cross, we revive our loved ones from lethal errors.
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