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KONGO: Le futur sera électrique ou ne sera pas.

Updated: Jan 13, 2021



Aujourd'hui, il est question d'élections au KONGO. Des candidats se présentent avec des promesses de campagne aussi multiples que variées. Les plus sérieux se donnent pour priorité de rétablir la sécurité. En déplaçant par exemple un camp militaire célèbre à l'est du territoire, notamment à Beni. Ou encore en instituant une force d'intervention spéciale dans cette ville pour mettre fin au terrorisme longtemps entretenu par le pouvoir en place et ses mercenaires rwandais. Toutefois, nous pensons que si la sécurité est une question importante qui exige des mesures urgentes, la question de l'identité des kongomani est toute aussi importante. À ce titre, elle devrait faire l'objet de la même attention que celle dévolue aux considérations tactiques de nature purement militaire. D'abord parce qu'elle est intimement liée à cette sécurité. Ensuite, parce qu'elle est centrale dans l'élaboration de toute solution visant la résorption du chaos social, politique et économique dans lequel le pays a sombré. Dans cette fièvre électorale une question soulève les passions. Il s'agit de la machine dite à voter. Pour les uns, une imprimante ayant vocation à accélérer le processus électoral. Pour les autres, et à juste titre, un gadget dangereux dans les mains d'un système que la vertu a quitté depuis belle lurette. Sans doute avec la mort du Mze...


Corneille Nangaa et sa machine à voter.

Les craintes et les suspicions de la population par rapport à une classe politique dirigeante sans scrupules sont plus que justifiées lorsque l'on tient compte des potentialités infinies que présentent aujourd'hui des moyens électroniques pouvant travestir à peu près n'importe quelle réalité. Or, s'il y a une réalité que les kongomani ont particulièrement à cœur, c'est la vérité des urnes. Et la législation n'est pas en reste dans l'expression du sentiment populaire en ce qu'elle interdit, au stade actuel de la démocratie au KONGO, l'usage des moyens électroniques lors des votes. Cela dit, nous pensons néanmoins que si les moyens électroniques peuvent constituer une source d'inquiétudes pour l'usage que des esprits abîmés peuvent en faire, il serait regrettable de jeter le bébé technologique avec l'eau du bain souillée de la politique. Nous pensons en effet qu'au delà des inquiétudes légitimes, l'état actuel de la technologie présente néanmoins des opportunités rares. À la fois pour la réparation démocratique, la restauration sociale, la renaissance politique et l'éclosion économique.


Barage d'Inga, KONGO.

Avec les avancées en matière de cryptographie, et de biométrie, grâce au Blockchain, par les garanties de fiabilité offertes, la question centrale de l'identification est résolue de manière invincible face à des préoccupations de fraude. Du point de vue social, un recensement électronique de la population au travers d'un Blockchain inviolable et le recours à des données biométriques, est une voie de restauration de l'identité d'une population qui a été sérieusement endommagée par la destruction méchante de ses registres. Une destruction opérée pour les raisons que l'on imagine aisément tant les conséquences sont palpables au delà des considérations sociales. Du point de vue politique, armé de tels moyens de fiabilisation des procédés, c'est le système électoral qui devient inviolable. Avec lui, le jeu démocratique, qui revêtait jusque-là un caractère plutôt anecdotique, trouve tout son sens. Avec l'absence de fraude, l'alternance qui faisait tant défaut par des élections truquées peut enfin créer la synergie nécessaire au progrès.



Avec un système électoral infallible, le modèle démocratique occidental biaisé par une représentativité souvent fantaisiste, en plus d'une absence criante de vertu, pourra enfin laisser s'entrevoir un début d'implémentation utile. En effet, la biométrie, la cryptographie et le Blockchain n'ont pas seulement vocation à fiabiliser le processus du vote. Grâce à d'autres moyens comme l'Internet et la fibre optique associée, ils permettent pour la première fois l'implémentation d'une démocratie intégralement directe. Avec une cyber-citoyenneté véritablement opérationnelle, ceci dans l'absolu règle non seulement la question de la représentativité douteuse de toutes les démocraties occidentales, mais permet de se passer carrément de la nécessité de cette dernière. Dans un cas comme dans l'autre, le vote devient véritablement l'expression de la volonté populaire. La voix de DIEU. À l'exception notable des pays comme la Suisse, où grâce à sa taille, la démocratie est participative, l'expérience démocratique dans la plupart des pays a été une farce. À cause des préceptes douteux introduits par des penseurs comme Rousseau. Jean-Jacques Rousseau qui préconise la soumission monarchique pour des territoires vastes tandis qu'il réserve la démocratie pour sa Suisse natale, avec sans surprise pour conséquence la perversion démocratique qui a maintenu l'homme enchaîné depuis le constat du même Rousseau.

Zug. CryptoCity, Switzerland.

Le Blockchain vient mettre fin à cet...enchaînement. C'est véritablement un monde de Vérité, de Liberté et d'Équité qui se dessine devant nous. Parce qu'aussi cette technologie permet aujourd'hui la conception d'une crypto-monnaie qui, garantie par des valeurs tangibles comme l'Or ou encore l'énergie électrique sous forme de potentiel de distribution, permet la mise en place d'une économie nouvelle. Celle qui sonne le glas de la prestidigitation à laquelle se sont longtemps livrées les puissances de ce monde pour asseoir leur domination. Avec le potentiel électrique de loin le plus important du monde, le KONGO, en plus de ses matières précieuses, a vocation à battre la future véritable monnaie digitale de l'économie mondiale. Celle qui se définit simplement selon le Larousse: Tout instrument légal ayant les fonctions de servir à la mesure des valeurs, aux échanges et à l'épargne: Monnaie d'or, d'argent et de cuivre.



Il est intéressant de noter qu'à sa naissance le dollar était précisément défini comme l'équivalent des parts de ces trois métaux dans une certaine proportion. Jusqu'à la suppression de l'appariement en 1971. La suite dans les économies du monde, exceptés celles basées sur le pétrole qui s'est vu imposé le dollar comme devise exclusive d'échange, n'a pas tardé à se faire sentir. Surtout au KONGO où le Zaïre monnaie promis à un avenir en béton avait entamé une chute vertigineuse pour finir en lambeau. Par la planche à billet du dollar et de l'euro, les pays émetteurs de ces monnaies de singe pouvaient obtenir de manière illimitée des biens, des services et des ressources des autres pays. En échange de vulgaires bouts de papier qui plongeaient ces derniers dans une pauvreté abjecte dont personne ne semblait comprendre l'origine. Les impératifs de vérité, d'équité et de liberté du Blockchain viennent remettre les pendules d'un monde économique sérieusement déréglé à l'heure. Bukoko Ikoki, Citoyen ordinaire.




_____________________________________ As of Christ, we do not accuse. Neither do we judge, nor condemn. We do not stone. We do not curse. We bless our enemies and persecutors. While we let the dead bury their own dead, as we pick up our Cross, we revive our loved ones from lethal errors.


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