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Papa, tout pouvoir vient-il vraiment de Dieu ?

Updated: Apr 16, 2019


De l'imposture de Paul à Kagame, le délire autoritaire africain au service de l'empire.

Voyant mon activisme atteindre des niveaux inquiétants, mon père, un homme d'une grande sagesse et généralement peu bavard, m'exhorta au calme et à la prudence lorsqu'il apprit que je figurai parmi les meneurs de la marche des chrétiens du 16 février 1992, au départ d l'église St Luc à Joli Parc. Il y avait comme quelque chose de profondément dissuasif dans ces mots prononcés avec une gravité et une sérénité qui semblaient indiquer que mon père était au courant des choses que je ne savais pas...

Dans le délire autoritaire en Afrique, notamment en RDC, deux églises, tout en se réclamant de Christ, adoptent deux démarches diamétralement opposées.


Dorcas Makaya. Une jeune congolaise ayant reçu une balle de l'armée de Kabila lors d'une marche pacifique des chrétiens le 31 décembre 2017, une année après la fin officielle du mandat du président déjà controversé à l'origine.

L'une officiellement romaine, se comportant presqu'en territoire conquis, va jusqu'à braver l'autorité des dirigeants pour dénoncer, dans ce qu'elle considère comme son rôle prophétique, les crimes et les abus inqualifiables du pouvoir en place.

L'autre d'essence protestante et d'obédience évangélique, largement majoritaire depuis quelques décennies, affiche un silence assourdissant qui frise la non-assistance à personne, à peuple, en danger.

Au Rwanda voisin, l'église catholique romaine, sainte et apostolique n'est plus en odeur de sainteté depuis le retour de la minorité aristocratique tutsi aux affaires dans ce pays en 1994. Après une expulsion de la monarchie et de sa caste aristocratique du pays en 1959 par une révolution de la majorité hutu.

Une caste populaire hutu, quoique très pieuse, mais néanmoins longtemps défavorisée par l'église au profit de l'aristocratie, a eu le vent en poupe après un retournement de situation.

Quelques années plus tôt lorsque l'église - flouée par une hypocrisie et une duplicité de la classe aristocratique tutsi de plus en plus audacieuse pour la restauration de son pouvoir absolu par l'indépendance du pays - se range du côté des hutu autrefois négligés, opprimés, humiliés et exploités. Il faut se rappeler que chaque fois que le roi tutsi devait se lever de son trône, sa lance devait être enfoncée dans la poitrine d'un hutu...


En 1994, au retour des tutsi soutenus par les monarchies belge et britannique ainsi que le bras armé de cette dernière que sont la CIA et l'armée américaine, avec une cohorte des courtisans tapis dans les multinationales occidentales anglosaxonnes visant le Kongo voisin, l'église romaine se verra à son tour reléguée dans l'arrière-cour du pays par un travail de diabolisation en règle de la bande à Paul Kagame.

Un motif était tout trouvé pour les affreux arrivés au pouvoir par un assassinat d'un rare cynisme de deux chefs d'État hutu du Rwanda et du Burundi dans un attentat spectaculaire contre leur avion et son équipage français. Ils accusaient l'église romaine de tous les péchés d'Israël dans les massacres intervenus au Rwanda en 1994.

Par la suite un développement très intéressant s'est produit. Le pouvoir autoritaire du Rwanda a favorisé l'éclosion du mouvement évangélique. Paul Kagame choisit de déshabiller St Pierre pour habiller...Paul. Comme l'avait sans doute fait ou laissé faire quelques années plus tôt le maréchal au Zaïre. Sans doute pour calmer les ardeurs de l'église de la place St Pierre à Rome.

L'aristocratie tutsi, vomie quelques décennies plus tôt par l'église catholique romaine à cause de son manque choquant de sincérité dans sa foi, se voulait pourtant désormais proche d'Israël et des lobbies juifs qu'elle avait réussi à convaincre de sa judaïté. Allant jusqu'à sceller un tel rapprochement par un parallélisme de circonstance entre la Shoah et ce qui était officiellement décrété comme le « génocide des tutsi ». Plus tard, l'histoire démontrera par le truchement des experts de l'ONU que les victimes hutu de Paul Kagame étaient de loin plus nombreuses que les tutsi largement insuffisants en nombre pour justifier les chiffres des vainqueurs du 6 avril 1994. Des vainqueurs à qui les massacres profitent énormément jusqu'à ce jour.

Peu importe le nombre des victimes en 1994 ou encore le fait que les tutsi au pouvoir au Rwanda opèrent un véritable holocauste des Kongolais en RDC, les tutsi étaient juifs pour Israël et ses réseaux, chrétiens pour la mouvance évangéliste des USA, elle-même inféodée à l'État sioniste qu'elle confond avec l'Israël biblique dans un fanatisme à la limite de la frénésie.

Paul assassin ou visionnaire ?

Pour les disciples de Paul, communément appelés chrétiens, Paul, c'est l'homme de Galates 5. Notamment, au 22 ème verset, où il énonce:

« 22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; »

Avec des paroles de cette nature, qui ne donnerait pas le bon Dieu sans confession à Paul ?

Or, c'est justement par cet ensemble de belles paroles que le monde presqu' entier a oublié qui était Paul en réalité et que l'empire l'a adopté pour ses propres besoins de domination et d'expansion.

Aujourd'hui, ce sont les despotes de toutes les races qui embrassent l'homme de Romains 13:

« 13 Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. 2 C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. »

Le lien étroit qui semble exister entre la mouvance évangélique, en particulier, et les États qui l'encouragent se fonde essentiellement sur ce verset d'une persuasion imparable. Une justification pour tous les crimes que les puissants pouvaient imaginer pour asseoir leur pouvoir. Du pain béni pour sanguinaires. De Paul à Kagame.

En effet, alors que l'église catholique, qui est elle-même un empire et entre généralement en concurrence avec les pouvoirs locaux, n'éprouve pas le besoin d'articuler sa domination sur l'oeuvre de Paul, les États ne se gênent pas pour utiliser cette arme redoutable de la « parole » au travers des réseaux des églisettes qu'ils peuvent contrôler à leur guise.

Le plus puissant des États sont sans conteste les...États-Unis d'Amérique. Véritable bras séculier de l'empire romain moderne d'occident materné par l'Église catholique dite romaine, ce pays s'écarte légèrement de sa maison mère par sa proximité historique avec le protestantisme. Et les mouvements évangéliques qui en sont issus sont une institution à part entière dans ce pays.


Une institution qui se dote de deux alliés de taille que sont Israël et les USA. Le lien entre l'État juif et l'empire paraît ininterrompu depuis la colonisation romaine. Et l'apôtre Paul, par sa lettre aux Heubreux notamment (Heubreux 6:1 LSG), est celui qui fait le pont entre le protestantisme et le judaïsme auquel il ne cesse de s'associer en rappelant à qui veut l'entendre qu'il est un vrai pharisien. Même si ailleurs, il prétend combattre la Loi que même Jésus n'est pas venu abolir..

Il n'est pas dès lors étonnant de voir le Rwanda de Kagame embrasser le protestantisme, ses mouvements évangéliques, les USA, Israël et le Royaume-Uni dans un tout parfaitement cohérent. Sans oublier la CIA. La CIA, véritable bras armé de l'empire, qui semble faire un usage très efficace de ces mouvements évangéliques qui opèrent comme des cellules extrêmement bien organisées, voire disciplinées, dans la collecte d'information et la manipulation des adeptes et des masses.

Paul était incontestablement un agent au service de l'empire romain qui voyait une menace dans les disciples de Christ. Ne pouvant les éliminer physiquement, il se résoudra à infiltrer ce mouvement naissant pour en assurer le contrôle au bénéfice de l'empire.

Qu'il ait été un imposteur, cela ne fait aucun doute lorsqu'on fait une lecture attentive de la bible.

En effet, par une lecture attentive des paroles de Jésus Christ et des épîtres de Paul, il apparaît que celui qui s'autoproclame apôtre est en opposition profonde avec les enseignements de Christ.

Paul imposteur ? Des exemples abondent.

Et indépendamment des paroles réconfortantes dans lesquelles il n'a de cesse de glorifier Jésus Christ, une lecture sérieuse de ses épîtres révèle aussi que son discours est adapté à son public selon les peuples Gentils, c-à-d, les Européens, qu'il se donne la mission d'évangéliser. Ce manque de probité trahit nécessairement un agenda obscur que devait porter l'agent de Rome.

Aux gentils galates, par exemple, il dit des choses sympathiques sur la servitude qui naît de la loi de Moïse en les exhortant à s'en détourner pour embrasser la grâce de Jésus Christ. On a très envie de le croire. Et donc d'accepter tout ce qu'il dit. Galates 5:1-4 LSG.

Mais le Christ dit qu'il n'est pas venu abolir la Loi, mais l'accomplir.

Et puisque vous avez très envie de croire ces belles parole de Paul qui met Christ en avant dans Galates 5 :1-4, vous le suivez dans 1 Timothée 6:2 LSG:

« 2 Et que ceux qui ont des fidèles pour maîtres ne les méprisent pas, sous prétexte qu'ils sont frères; mais qu'ils les servent d'autant mieux que ce sont des fidèles et des bien-aimés qui s'attachent à leur faire du bien. Enseigne ces choses et recommande-les. »

D'une part, il s'oppose à la servitude de la loi de Moïse, d'autre part, il institue la servitude humaine qui conduit à l'esclavage que le monde chrétien a produit.

Que ce soit l'esclavage des noirs aux États-Unis, ou encore l'Apartheid en Afrique du Sud, la colonisation de manière générale en Afrique, tous ces faits historiques sont des oeuvres qui s'appuient sur le christianisme tel qu'inspiré par Paul. L'apôtre autoproclamé qui suggère qu'il est concevable qu'un chrétien puisse être esclave. Et pire, qu'il accepte sa situation de servitude avec dévouement si son maître est un chrétien. L'idée d'un maître chrétien est pourtant incontestablement antichristique.

Christ dit :

« 8 Mais vous, ne vous faites pas appeler maîtres, car un seul est votre maître, [c'est le Christ,] et vous êtes tous frères.» Matthieu 23:8

Évidemment, pour l'aristocratie tutsi du Rwanda et du Burundi, Paul est l'envoyé de Dieu dès lors qu'il formalise sur le plan spirituel la pratique de l'Ubuhake entre les tutsi et les hutu. Deux castes que même des experts présentent de manière étrange comme des ethnies...

L'erreur que l'on commet est de croire que la notion de tutsi ou de hutu est une question d'appartenance ethnique. Il s'agit en réalité d'un lien de servage entre deux castes. Une des serfs que sont les hutu et l'autre des seigneurs que sont les tutsi. Plus tard, avec l'arrivée des allemands une race sera collée aux deux groupes. Bantu pour les premiers et nilotiques pour les seconds.


Avec 1 Timothée 6:2, un hutu qui a lu Galates 5 se soumet à son tutsi corps et âme sans demander son reste et sans que ce dernier n'ait à recourir à une quelconque coercition. Il accepte sa situation de servitude. Il suffit que le tutsi se présente comme chrétien, même en apparence, pour se voir investir d'un pouvoir divin qui le conforte dans son sentiment de supériorité et lui permet d'exprimer sa soif de domination.

Quoi d'étonnant que les tutsi embrassent le mouvement évangélique à bras ouvert si « la parole de Dieu » est dans leur camp pour justifier leur pouvoir ?

Un mouvement évangélique qui, de toutes les obédiences chrétiennes, est sans doute celle qui est la reproduction la plus fidèle de l'organisation que Paul semble mettre en place dans ses lettres aux gentils.

D'autres faits ouvertement antichristiques sont observés dans l'attitude d Paul.

On le voit avec la persistance des pratiques qui devraient être clairement qualifiées d'antichristiques, mais qui prévalent à l'instigation de Paul.

Il s'agit par exemple du fait de se désigner comme père spirituel de tel individu ou telle autre dans la fratrie. C'est une pratique qui tire son origine dans les déclarations de Paul qui se considère comme le père spirituel de ses disciples dans son mouvement.

Dans 1 Corinthiens 4:15, Paul déclare:

« 15 Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n'avez cependant pas plusieurs pères, puisque c'est moi qui vous ai engendrés en Jésus Christ par l'Évangile. »

Dans Matthieu 23:9, Christ dit clairement

« 9 N'appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, c'est celui qui est au ciel.»

Les oppositions à Christ dans les écrits de Paul sont légion.


Rossy Tshimanga Mukendi, un jeune congolais, assistant d'université, sportif, activiste de la société civile visé à bout portant par un élément de la Police après l'avoir formellement identifié lors de la marche pacifique des Chrétiens du 25 février 2018.

La plus spectaculaire à nos yeux qui prouve que Paul n'est pas l'apôtre de Christ qu'il clame à qui veut l'entendre, c'est dans Hébreux 6:1, lorsqu'il invite ses disciples à se détourner des doctrines de Christ pour embrasser les enseignements de Paul supposés supérieurs.

« 6 C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, »

Enfin, que Paul ait été un agent du diable et de son empire ne fait aucun doute non plus.

On le voit dans 1 Corinthiens 5:3-5, lorsque Paul invite les chrétiens à liver à Satan un chrétien qui ne se comporterait pas comme il le souhaite. Après l'avoir jugé et condamné. Au nom de Jésus Christ...

Bonjour les fruits de l'esprit de Galates 5:22...

Donc lorsque Paul se retrouve à Rome et qu'il exhorte les romains à respecter les autorités, on ne peut que difficilement résister à l'idée que ce n'est pas le citoyen et l'agent de Rome qui parle.

Ce, d'autant plus que son discours est radicalement opposé à celui de Rome quand il est devant les grecs:

Dans Éphésiens 6:12, il déclare:

« 12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. »


Papa se serait-il trompé sur ce coup-là ? Le pouvoir de Mobutu était-il de Dieu ? Sans l'ingrédient vital de la liberté, il est difficile de croire qu'un quelconque pouvoir opère dans la vérité. En ce sens, on devra désormais plutôt affirmer que tout vrai pouvoir vient de Dieu. Et il devra être reconnu à ses fruits ou par ses vertus.

Cela dit, il y a une chose sur laquelle mon père ne s'était absolument pas trompé. C'était sur le pouvoir pour lequel nous affichions un si grand enthousiasme.

Un enthousiasme débordant qui frisait le fanatisme. J'entends encore ma mère me mettre en garde contre un tel fanatisme. Elle qui m'avait fait comprendre quelques années plus tôt, en plein délire mobutiste, que le portrait du maréchal n'était pas le bienvenu à la maison comme c'était le cas dans beaucoup d'autres, parce que nous n'avions déjà pas celui de Jésus. Profondément touché par cette pertinence et ce courage, je me décidai à me procurer un portrait de Jésus pour ma chambre que j'ai ensuite affiché dans toutes les demeures où j'ai vécu. Malgré leur retenue, mes parents avaient un esprit indiscutablement révolutionnaire. Mon père faisait d'ailleurs partie des premiers opposants à Mobutu qu'étaient les étudiants de 69 qui avaient décidé de défier son pouvoir avant de se voir tous enrôlés de force dans l'armée. Ce qui n'avait rien arrangé parce que ce régime n'avait réussi en réalité qu'à ajouter un esprit militaire à un esprit révolutionnaire. Si mon père parlait peu, en revanche, mon grand-oncle Kumambomba, qui nous rendait visite tous les soirs sans exception, m'abreuvait des extraits des discours de Lumumba tous les jours depuis ma tendre enfance. Sa résistance au Mobutisme était sobre et d'une grande dignité. Il n'avait jamais porté l'abacost que le régime avait imposé. Comme Me Kamidi, l'ami à mon père qui m'a donné le surnom d'Ado, ils ont été avec beaucoup d'autres dans mon environnement de vrais modèles qui ont formaté ma pensée politique.

Aujourd'hui, 26 ans après, je suis plongé dans une profonde tristesse à l'idée que j'aurais pu connaître le sort d'un Rossy Mukendi, ou de bien d'autres jeunes fauchés par les balles «réelles» de la dictature, si mon père ne s'était pas résolu à m'exfiltrer littéralement du pays pour aller poursuivre à l'étranger mes études suspendues après une intervention musclée de l'armée dans l'enceinte de l'Université de Kinshasa en 91.

Triste non pas pour leur martyr, mais bien pour la finalité pour laquelle je me serais sacrifié à l'époque. Celle de voir arriver au pouvoir des gens comme Bruno Tshibala de l'UDPS...

Une tristesse à pleurer quand on a essuyé des balles des mitrailleuses de la Division spéciale présidentielle de Mobutu, escaladé des murs, évité des lacrymogènes, etc...

Tout ça! Pour ça ?

À côté du chaos et la confusion que l'UDPS aurait apportés, la dictature de Mobutu, qui n'existait d'ailleurs plus formellement depuis le 24 avril 1990, était indiscutablement un jeu d'enfant.

Mon père avait donc vu juste au sujet de l'UDPS.

Mais de là où il se trouve et par sa sagesse, n'étant plus limité par les contingences matérielles de ce monde, et donc pouvant désormais tout voir et tout savoir, je l'entends me dire en me vouvoyant comme il le faisait toujours:

« Non, toute autorité ne vient pas de Dieu. Rendez à César, ce qui est à César. À Dieu, ce qui est à Dieu. »

Et le Kongo est par définition à DIEU...

Merci Papa, pour cet héritage révolutionnaire. Je ne peux m'empêcher d'exhiber un léger sourire à chaque fois que je pense à ce jour où le préfet de l'ITI Gombe, Noël Debels, m'a interrogé un jour pour savoir si j'étais un contre-révolutionnaire, terme réservé aux opposants au Mouvement populaire dit de la révolution, de Mobutu.

Ma réponse à une question de l'examen de « civisme » l'avait probablement surpris. Elle avait dû sans doute faire débat au cours d'une réunion des profs comme j'expliquai que le MPR n'était pas exactement un parti politique dans la mesure où l'adhésion n'y était pas libre...

Aujourd'hui, cela paraît presqu' amusant quand je m'aperçois que la réponse que j'ai donnée à Debels ne venait ni de mon père, ni de mon grand-oncle, ni de Me Kamidi.

Du haut de mes seize ans, je lui ai répondu que j'étais un révolutionnaire... et que c'était ceux du MPR qui étaient des contre-révolutionnaires. :)

Bukoko Ikoki,

Citoyen ordinaire.





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As of Christ, we do not accuse. Neither do we judge, nor condemn. We do not stone. We do not curse. We bless our enemies and persecutors. While we let the dead bury their own dead, as we pick up our Cross, we revive our loved ones from lethal errors.


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