La dérive monarchique des républiques africaines: Entre envoûtement et démence, RDC, un cas d'école.
Updated: Apr 16, 2019
Les trentes dernières années qui ont suivi la fin de la guerre froide, avec le vent de l'Est de la fameuse Perestroïka, ont été en Afrique l'occasion de tragiques désillusions sur les aspirations démocratiques des peuples. Avec la chute du mur de Berlin, les pays africains, généralement organisés alors en régimes à parti unique de type très autoritaire, ont aperçu une lueur d'espoir vers une liberté qui se fait toujours attendre.
Trente ans plus tard, à quelques exceptions près - Dieu merci -, le tableau en matière de démocratisation est tristement sombre.
Du nord au sud, de l'est à l'ouest, l'africain semble avoir une propension anormale à s'accrocher au pouvoir. Avec la dernière énergie. Au point de compromettre durablement des vies entières à cause de ce qui ressemble à première vue à un appétit pathologique du pouvoir.
« Nit ku nyul, dafa beug ngur ! » Chante Youssou Ndour dans Demb. Le nègre aime-t-il réellement le pouvoir plus que d'autres ?

De la Libye de Khadafi, à l'Afrique du Sud de Zuma, du Gabon des Bongo père et fils, au Rwanda de Kagame, avec au centre du continent, la Kabilie des Kabila, l'Africain semble plus que d'autres avoir une conception si monarchique du pouvoir qu'il va jusqu'à ignorer tous les prescrits de la constitution qui l'a placé à ce pouvoir, pour finir par se substituer à la loi.
Il est vrai que le cas de la Libye est à considérer avec une certaine prudence, étant donné que le leader de la Jamahiriya libyenne n'a jamais dit à personne qu'il était président de la Libye. Même si une clarification et une distance plus marquée du guide éclairé auraient sans doute évité l'enfer à son peuple. De manière générale, cependant, depuis la Perestroïka, les despotes africains accros au pouvoir sont des élus avec un mandat clairement limité dans le temps.
D'où vient à l'Africain, le nègre en particulier, cette soif démesurée du pouvoir qui l'empêche de comprendre que lorsqu'un mandat est arrivé à terme, il faut passer le relais ? La course de relais, pour reprendre l'imagerie de cet homme d'église, est-elle fondamentalement impossible à pratiquer pour un esprit africain ? Doit-on penser que la « démocratie » est résolument un luxe pour les africains, comme l'avait suggéré Chirac ? Que sa pratique ne serait pas dans le code génétique de l'africain ? Et par extension, puisque cette démocratie semble être le socle des sociétés dites développées de l'hémisphère ouest de la planète, doit-on conclure que les nègres ne sont peut-être simplement pas mentalement outillés pour bâtir une société organisée capable de modernité et de progrès ?

Dans cette démence endémique qui s'abat sur l'ensemble du continent noir, le cas de la République dite démocratique du Congo est sans doute le plus troublant.
Après de longues décennies d'un pouvoir autocratique décrié, des groupes armés arrivés au pouvoir à la faveur d'une révolution étrange - car soutenue par les puissances impérialistes de la planète - parviennent tant bien que mal à asseoir leur pouvoir par la voie obligée des élections. Les armes n'ayant pas eu raison des avidités des uns et des autres. Plus de dix ans après les premières élections, plus rien. Les caciques semblent se conforter dans l'idée qu'ils sont arrivés au pouvoir par les armes et que rien d'autre ne pourrait leur arracher leur butin de guerre.
L'explication qui semble revenir dans le cas de la RDC est bien entendu celle de la guerre pour justifier l'inpensable. Le géant de l'Afrique a été, il est vrai, pendant une vingtaine d'année, victime d'une agression armée provenant essentiellement d'un pays voisin minuscule.

Là où le bât blesse - et la RDC en devient un cas d'école en matière d'accrochage au pouvoir - c'est lorsque l'histoire montre que le pouvoir en place est l'architecte de l'agression dont il se dit victime. Dans le but précis de se passer carrément des élections. De sorte que députés, sénateurs, gouverneurs, maires et autres bourgmestres s'installent dans un "glissement" de mandat qui s'étale sur plus d'une décennie pour certains. Le président hors mandat quant à lui, dans une interprétation très tendancieuse de la constitution, se satisfait désormais de sa nouvelle fonction de président sortant à vie. Renvoyant régulièrement à cette constitution qu'il viole tout aussi régulièrement ses interlocuteurs qui daignent l'interroger sur sa volonté de se présenter aux élections malgré la limite légale de deux mandats qu'il a épuisés. L'homme n'a pas froid aux yeux lorsqu'il déclare que, pour lui, l'important c'est « le développement ». Même si après 17 ans de pouvoir, Kinshasa est inondé d'immondices, pendant que le peuple se fait trancher à la machette par des groupes qu'il contrôle.
Dans ce chaos généralisé, lorsque l'on observe la folie de l'ensemble des acteurs politiques de la RDC, ceux de l'opposition en particulier, la tentation est forte de croire que le nègre n'est pas capable d'intelligence. Comme l'a soutenu cette participante étrange à un concours de beauté en RDC, avant de défrayer la chronique et de s'attirer les foudres de l'opinion congolaise.
Un tel constat d'incapacité des noirs ne serait pas du tout de nature à déplaire aux anciennes puissances d'occupation de l'Afrique. Des puissances qui voient en ce désordre une démonstration très gratifiante de leur supériorité par rapport à des gens à qui ils n'auraient sans doute jamais dû abandonner, de leur point de vue, terre, ressources précieuses et pouvoir.

De tous les pays africains, celui où une telle situation est cruellement interpellante, c'est l'Afrique du Sud. Les frasques de ces longues années au pouvoir de Zuma, les scandales de corruption, les malversations, le mépris pour la Justice, ses dernières manœuvres visant à placer son ex au pouvoir pour assurer ses arrières, ont été certainement le pain béni des racistes et autres suprémacistes blancs qui ne rêvent que de reconquérir l'Afrique. Un embarras insupportable pour les héritiers de Sankara que nous sommes. C'est à en perdre son lingala quand le même Zuma fustige les privilèges des blancs au moment de son départ précipité. Tout en leur servant sur un plateau d'or les prétextes de leurs prétentions.
Il est triste de voir que l'africain au cours de soixante dernières années s'est appliqué de manière constante à faire la démonstration de sa médiocrité devant son oppresseur naturellement intéressé par de tels exploits. En lui montrant ainsi qu'il n'avait peut-être pas tort de le réduire en esclavage. D'occuper vicieusement ses terres. De l'exploiter cruellement et de l'opprimer. Comme pour lui redonner une part d'humanité qu'il semble avoir perdu au travers de ses entreprises innombrables de destruction de cette même humanité et de sa planète.

Au vu de ce qui se passe dans des pays comme la RDC, hélas, tout porte objectivement à croire que le nègre semble avoir échoué dans la mission que Lumumba lui a assignée de montrer à la face du monde ce dont il était capable dans la liberté.
En effet, le nègre qui tue les nègres aujourd'hui dans les rues de Kinshasa ou de Pretoria, est un nègre. Un nègre en liberté qui empêche un autre de jouir de sa liberté. De réclamer simplement sa dignité alors que le blanc est invisible dans l'histoire. Ça peut faire mal. On a très mal à la place de Lumumba qui ne pourra certainement pas se retourner dans une tombe qu'on lui a refusée.
On n'est tenté de jeter l'éponge. De fermer les yeux, se boucher les oreilles. Se taire et se dire que peut-être effectivement, noir c'est noir...Il ne peut y avoir d'espoir.
Jusqu'au moment où, avec toute la bonne foi du monde et l'absence de rancune dont sont capables les noirs - d'après les blancs -, on ne peut pas s'empêcher de voir que dans son délire masochiste, le crime que le nègre s'auto-inflige profite largement au blanc. Que ce soit au Kongo où les multinationales enregistrent des profits historiques inespérés sous la l'occupation, ou en Afrique du Sud où l'apartheid est en passe d'être justifié devant l'Histoire, le nègre ne gagne strictement rien. Zéro. Nada. Nkatu. Tshijengu.
La raison, qui n'est pourtant pas nègre selon un nègre qui devait sans doute prendre son cas pour une généralité, impose de se rendre à l'évidence. Si ce crime profite au blanc, c'est qu'il en est bien l'auteur. Mais il faut encore le prouver.
À ce point, les réactions ne manqueront pas de fuser. Pour crier au complotisme ou fustiger l'infantilisme des nègres qui n'ont aucun sens des responsabilités. Et qui, par une paresse intellectuelle vraisemblablement génétique, aiment à se replier dans une logique victimaire. Là où d'autres prendraient certainement leur taureau par les cornes pour régler leurs comptes à leur bourreau. En recourant au besoin à une violence sans égale contre l'ennemi. Quand le nègre ne réserve sa violence qu'à son semblable... Ces arguments sont défendables.
Petite parenthèse... Bien entendu, les lecteurs intelligents, c-à-d, ceux en dehors des services dits d'intelligence, ont compris que ceci n'est pas un appel à la violence. Nous n'encouragerons jamais le type de violence à la mode ces jours-ci. Celui par exemple du djihadiste minable qui s'en prend à des innocents incapables de nouer les deux bouts du mois, pour qui la géopolitique leur passe au dessus de la tête. Surtout lorsque la finalité c'est d'entraîner l'Occident dans un terrain qu'il est le seul à maîtriser et de lui donner ainsi le prétexte rêvé pour produire un chef-d'oeuvre comme la Libye ou encore l'Iraq. La violence à laquelle il est fait référence ici, on l'a compris, c'est celle à l'état pur. Comme sait la pratiquer ce même Occident avec toute la sophistication qu'on lui connaît. Une violence qui ne connaît ni correctionnel, ni Cour pénale internationale. C'est Hiroshima. C'est Nagasaki. C'est l'extermination sur une échelle inimaginable des peuples autochtones d'Amérique. On a envie d'ajouter que c'est le Kongo depuis 1492, de l'esclavage des noirs aux tueries abominables dans le Kasai, en passant par les 15 millions de morts et des mains coupées de la couronne belge et les 8 millions de Kabila et de Paul Kagame pour le compte de la même monarchie. Mais on craint d'être taxé de révisionniste recourant à la concurrence mémorielle face à un pays voisin soutenu par le même Occident dans un enfer imposé au Kongo qui ne dit pas son nom. On dira donc que c'est le type de violence à laquelle peut légitimement recourir la Corée du Nord pour en découdre si nécessaire avec un monde occidental qui a perdu son nord, afin de se faire respecter. Seulement voilà, comme véritables dépositaires de cette planète dont nous sommes une extension, nous ne prendrons jamais le risque de mettre, même partiellement, notre mère en péril. Sans doute ferons-nous appel un jour à la puissance d'un feu d'un autre genre. Si besoin est encore de le faire. Tout porte effectivement à croire que l'espèce est en voie de disparition et qu'avant de se retrouver en situation d'infériorité, elle s'auto-détruira selon toute vraisemblance dans ce qu'elle sait faire de mieux. Pour paraphraser cet autre homme d'église, le combat sera porté à sa dimension mystique pour préserver cette planète et son humanité. Là où nous sommes invincibles, tandis que notre victoire est certaine.
Cela dit, encore une fois, il y a du vrai dans toutes les critiques formulées contre l'africain.
Les pays africains doivent se rendre à l'évidence de deux choses simples. D'abord, les constitutions qu'ils copient honteusement sont la source première de la confusion qui règne aujourd'hui en Afrique. Des copier-coller qui ne tiennent absolument pas compte des réalités socio-historiques de leurs peuples. Pour venir s'imposer à leurs institutions tel un système d'exploitation d'ordinateur incompatible avec le hardware de ce dernier. On s'étonne que ça ne marche pas... Il faut changer de software!
Les présidents africains sont de vrais monarques installés au trône par les textes de leur propre république et qui finissent par se croire investis d'un pouvoir providentiel par l'attitude des africains à leur égard.

Jadis, c'est avec une lecture pervertie de la Bible que le blanc avait réussi à cerner l'âme de l'africain. Aujourd'hui, c'est avec une bible d'un autre genre.
Avec des textes parfois bidouillés dans des universités européennes, le décor est bien entendu planté pour conforter les despotes africains dans leur délire recurrent. Et tout dans les habitudes des africains concourt à les ancrer dans leur égo démesuré. En attisant leur soif insatiable de se faire vénérer.
Les rites qui accompagnent parfois l'investiture républicaine, la mentalité, il faut le reconnaître, très portée vers la vénération d'un chef traditionnel comme par une nécessité pathologique, sont là des incitations à cette dérive monarchique. Cependant, il faut encore en examiner les causes profondes.
Il y a aussi les idées. Jadis, on parlait de première dame, aujourd'hui c'est carrément de première famille qu'il est question. Et en Afrique, elle n'est pas seulement nombreuse. Elle est élargie. Là suite on la retrouve dans les scandales financiers qui résultent des affaires où, inévitablement, elle fait valoir ses privilèges d'État pour se frayer un chemin dans les deniers publiques. Se tailler la part du très monarchique roi lion dans divers négoces obscurs. Des transactions effectuées sur le dos des contribuables clochardisés sur une terre bourrée d'immenses richesses.

On ne s'attarde pas sur les successions monarchiques qui sont devenues la mode en Afrique. Quand ce ne sont pas les rejetons qui remplacent leurs despotes de pères, ce sont les premières dames, et même parfois les ex qu'on essaye de pistonner au sommet de l'État.
Et les opposants ne sont pas du reste dans ce délire monarchique.
En RDC, par exemple, on est « leader » d'un parti, non pas à cause de son attachement à un idéal, à cause d'une vision ou un projet de société qu'on a d'ailleurs pas, d'une compétence établie, d'un mérite, mais bien parce que l'on est fils d'un « leader historique ». Même sans le charisme. « Le petit du chat est un chat. Celui du chien, un chien...» Et donc celui d'un leader est forcément un leader, même si prendre lamentablement la poudre d'escampette lors des manifestations quelque peu périlleuses est régulièrement à verser dans le compte de ses hauts faits d'armes.

La responsabilité des africains se situe ici au niveau où personne ne semble troublé outre mesure par ce népotisme de marécage. En Afrique, peut-être plus qu'ailleurs, on se résigne à accepter que les puissants, même sans juste titre, même lorsqu'ils ne sont que des tigres en papier, fassent la loi.
De vrais mécanismes constitutionnels devraient prevenir toute dérive monarchique. De vrais garde-fous, au propre comme au figuré, devraient être mis en place pour éviter qu'un président ne se prennent la tête.

On pense ici au système parlementaire à suffrage indirect pour le président. Celui-ci devrait être désigné au sein d'une des chambres du parlement comme le sénat, sur une base non partisane et un protocole clairement défini à la fois pour son installation et le cas échéant, sa révocation.
Afin de ne pas tomber dans les travers de la particratie occidentale, d'autres formules peuvent être imaginées comme la désignation par une constituante intégrée dans les institutions sur une certaine périodicité de 15 ou 21 ans. Et qui, à l'issue de chacune de ses tenues, désignerait un chef de l'État et même son successeur pour couvrir toute la périodicité. Le rôle de ce président devrait être strictement symbolique, protocolaire. L'appât du gain financier minime, tandis que la responsabilité encourue sur le plan personnel - notamment dans des cas de haute trahison - devrait être maximisée. Sa noblesse de caractère, ses origines nationales, ses croyances religieuses, ses allégeances passées et présentes, son orientation sexuelle, sa santé mentale et émotionnelle, ses capacités intellectuelles, ses diplômes, ses réalisations personnelles, ses accomplissements, le caractère sain et équilibré de son foyer et de ses finances, son occupation actuelle lui garantissant un futur après la présidence, doivent être scrutés à la loupe. Il va de soi que seule une perle rare pourra répondre à tous ces critères.
C'est une telle perle que la République doit réclamer.

(En 2010, la reine des belges avait été rattrapée par l'actualité dans une affaire rocambolesque de pierres précieuses du Kongo. Une folle attention galante du despote congolais, Robin des Bois des têtes couronnées, qui avait suscité une controverse royale. Tout un symbole. Quand on sait que les richesses pillées du Kongo transitent par la Belgique via le Rwanda - état proxy de la Couronne belge dans ses velléités de récupérer le Kongo - pour rapporter des milliards à une élite tapie dans l'ombre du plat pays. Pendant que le kongomani n'a rien à se mettre sous la dent et qu'il n'a parfois même pas de toit au dessus de sa tête, quand on ne lui tire pas dessus comme un lapin. Il est intéressant d'observer que lorsque la reine se permet ce péché mignon royal, incidemment la Belgique reste sans gouvernement élu durant presque deux ans. Une référence pour le galant vassal qui s'en inspire certainement dans son propre glissement de mandat devenu aujourd'hui un modèle du genre.)
Hélas, le suffrage universel ne suffit pas pour la trouver.
Il sera néanmoins applicable au premier ministre, chef de l'exécutif, pour qui des considérations moins draconiennes, plus politiciennes pourraient présider à son élection et à son installation par le parlement. Encore une fois, il faudra veiller à ne pas consacrer une dérive particratique à la place de celle monarchique. Après les élections, les institutions de représentation doivent assumer leur rôle politique en veillant à ce que les élus soient de vrais agents de l'État, au service du peuple et non de leurs intérêts partisans. Aucune influence d'un parti politique dans les affaires de la République ne devrait être tolérée.

Il faut reconnaître que le suffrage universel pour le président de la république n'a pas servi les pays africains. Tout en se substituant aux mailles d'un filet d'une sélection rigoureuse, Il a plus contribué à installer dans leurs égos des individus déjà saturés à l'extrême par une conception très personnelle du pouvoir. On a envie de dire une conception très tribale du pouvoir.
Mais c'est seulement d'un point de vue de la perception occidentale du caractère tribal de quelque chose. Même s'il faut reconnaître qu'il est le moins mauvais de tous ceux que l'on rencontre sur la scène internationale, la vérité est que le modèle français est loin d'être parfait pour les républiques bananières d'Afrique qui s'en inspirent aveuglément.
En ce sens, ce modèle est essentiellement féodal tant la féodalité semble être la seule réalité philosophique de la plus part des pays européens. À l'exception notable des pays scandinaves qui n'ont pas connu cet avilissement.

À bien regarder les choses, la France est une république plus monarchique que la Grande Bretagne. Avec un souverain - le mot n'est pas trop fort - élu au suffrage universel. Il est à cet effet intéressant de noter que le président de la République française est de facto co-prince de Monaco et il partage la cosuzéraineté d'Andorre avec un prélat catholique. C'est dire à quel point des idées comme l'égalité des droits, la séparation de l'État et de la religion, etc, sont véritablement ancrées dans l'âme du français et de l'occidental en général. Tout n'est pas rose. Loin de là. Les femmes, on le sait, n'acquièrent le droit de vote que depuis quelques années, après la deuxième guerre mondiale. Alors que chez les sauvages, au sens de Rousseau, en Afrique notamment, elles dirigent des empires depuis des siècles, voire des millénaires.
L'influence politique de la France auprès des pays du monde n'est pas à nier. La complaisance et la nonchalance avec laquelle les pays francophones s'appliquent à respecter des idéaux supposés fondateurs de leur hémisphère francophone ne devrait pas étonner. Quand on connaît la duplicité des chefs d'État français et leur complicité avec les dictateurs d'Afrique notamment dans les situations répétées de concussion.

Le fruit est dans le ver. Les français n'avaient pas vocation à servir de modèle à qui que ce soit. Un peuple infréquentable des grecs, mais qui s'est pourtant donné la mission messianique de répandre la démocratie hellénique dans le monde. Pas é